Elles souhaitent en effet sensibiliser sur leur situation, les quotas auxquelles elles font face et leur volonté de faire avancer leur média, une initiative qui ne pourra être réalisée selon eux qu’avec l’Etat. En effet, ces radios avancent les statistiques du SNEP qui démontrent que l’offre de nouveautés françaises ne cesse de décroître depuis 10 ans. Or, ces mêmes radios sont soumis à des quotas de diffusion de créations françaises, réglementées par une loi votée en 1994 et mise à jour en 2000, une époque où l’idée même du streaming n’était pas intégrée par le grand public.
Dans cet environnement particulièrement difficile, force est de constater que les radios font un travail remarquable de découverte : sur les 6 709 nouveautés francophones déclarées en 2014, les radios en ont programmé 5 506, soit plus de 82%.
Les radios mettent en avant également leur bonne volonté et leur démarche de découverte musicale, qu’elles opposent avec le modèle des plateformes streaming, qu’elles estiment « dérégulées » et au modèle économique « opaque ». Entre les lignes, la « concurrence déloyale » avancée par les radios évoque le débat actuel entre le modèle « Uber » et les taxis, en conflit depuis de nombreux mois. A contrario des taxis, les radios FM semblent prêtes à faire évoluer leur modèle et à faire bouger la législation.
Le communiqué dans son intégralité.
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